pom pom pom poooooom

"Nancy a le torticolis". Je répète, "Nancy a le torticolis"
Nous y voilà enfin, les alliés débarquent!
Tout d'abord, la plage choisie:A la limite nord du bocage normand, dont certains champs sont encore visibles.

La campagne se termine paresseusement sur la Manche, à proximité du charmant petit village d'Yppes-au-Condriac, très réputé pour son église, enfin ce qu'il en reste après les raids aériens.

Pour empêcher les hordes d'Outre-Manche de venir s'installer sur ce coin de paradis, une compagnie de panzerpionniere a été affecté en défense des ouvrages: l'accès à la mer est miné, 2 champs de barbelés sont là pour gêner toute progression de l'infanterie, et enfin, 2 Tobruk surveillent la plage, tandis qu'un redoutable bunker équipé d'un canon antichar pak 43 prend tout le secteur en enfilade (hin hin).

Mais rien ne peut arrêter la gigantesque machine en place. Et à l'aube du 6 juin, un vrombissement sourd se fait entendre, faisant trembler la terre... Avant de laisser la place à l'enfer sur terre: les canons de marine se sont mis à tirer, et les hommes se terrent, affolés; enfin ceux du deuxième platoon. En effet, les tirs ont apparemment été mal réglés; les positions du premier platoon, retranchés dans les barbelés, n'a rien; tandis que le deuxième platoon perd tellement d'hommes que les survivants s'enfuient dès le dernier obus tombé...

Puis c'est l'arrivée des premières barges anglaises:

Le courant fait dériver les barges vers l'objectif du reporter: les pionniers anglais se retrouvent face aux barbelés et champs de mines, gross malheur; ensuite le courant déporte  2 platoon d'infanterie et surtout un platoon de commandos droit sur les défenseurs, sonnés, pinned down, mais intacts.

Que va-t-il se passer?

l'infanterie anglaise parvient à se mettre à couvert derrière le Seawall. Les pionniers ont du mal à relever la tête. Qui a dit qu'ils avaient les jetons? En tout cas, les quelques tirs sont bien inefficaces, et les bunkers en soutien ne sont guère plus utiles.

Toutefois, les Anglais doivent à tout prix prendre cette plage. et il faut donc prendre d'assaut les tranchées. Et là, c'est la curée: les barbelés entravent fortement le mouvement; les commandos essayent de créer des points de passage dans les barbelés pour les vagues suivantes. Malheureusement pour eux et surtout pour les autres platoon, les pionnires relèvent la tête et lachent un feu d'enfer qui commence à décimer les rangs anglais.

Le pillonage naval et le soutien de l'artillerie divisionnaire ne sont guère efficaces; pire, le destroyer HMS DUMP est incapable de viser quoi que ce soit. La première vague est clouée sur place, devant les barbelés, lorsque la deuxième parvient sur le sable, les Churchill et les AVRE vont fournir le soutien lourd, et surtout contourner le champ de mines qui bouche la sortie.

Cependant, rien ne se passe vraiment comme prévu: le pillonage d'artillerie est toujours inefficace, les AVRE, chargés de poser des ponts de franchissement, s'enlisent, et  parviennent difficilement à avancer. Les platoon finissent par avancer à travers les barbelés, mais les courageux pionniers leur taillent de sacrées croupières; à tel point que les survivants décident de se planquer en attendant la fin de journée, y compris les commandos, c'est-y pas malheureux quand même. un platoon finit par dépasser le premier bunker, détruit par un assaut des derniers commandos.

L'artillerie divisionnaire finit par débarquer pour supporter directement l'assaut, et un AVRE déploie un pont pour franchir le Seawall. Cependant...

Le bunker antichar détruit le premier char qui traversait, en plein milieu du pont, le rendant inutilisable. Heureusement que les Anglais ont un second pont, enfin, si le char réussit à se désembourber, ce qu'il ne fera jamais (niark niark). Bref, les chars sont coincés sur la plage, et rien ne peut empêcher les renforts allemands de venir reprendre le contrôle de la plage

Comme vous pouvez le voir sur ce cliché de la reconnaissance aérienne de la Luftwaffe: les Stugs, puis les Brummbärs ont littéralement cloué sur place les nouveaux renforts d'infanterie. Bref, c'est la fin du scénario, au 12e tour, et les Allemands tiennent les 2 objectifs. victoire totale, les Alliés sont repoussés.

Topo sur le scénario Hit the Beach: très fun, sympa à jouer. Au début, l'Allemand doit bien serrer les fesses au début. Puis pendant le déroulement du scénario, le joueur allié reçoit des renforts d'infanterie à volonté. Le système de débarquement est pas mal ficelé: les barges dérivent, parfois ne trouvent pas la bonne plage, et parfois elles ne parviennent pas à se dégager de l'estran.

En bref, j'adore.

Comments

[Chien Sauvage]

Excellant tout cela, juste un petit reporche les photos sont un peu petite pour voir ce qui se passe bien qu on est l integralité de l attaque.

Tres sympa tout de meme, merci beaucoup.

Chien sauvage

[Chien Sauvage]

Misere, un feuilleton ^;^
Le debut est bien sympa a lire en tout cas.
Bien sur j espere que le torticolis de Nancy va aller mieux.

Chien sauvage